Les "Voix d'or slaves" ont fait trembler les murs de la cathédrale Notre Dame de l'Assomption de Luçon, lundi dernier.

Le public qui avait pris place dans la cathédrale a suivi ces trois chanteurs lyriques dans un voyage musical mêlant des chants traditionnels, tels que « Kalinka », « Plaine, ma plaine », « Troïka », ou des airs du monde entier, comme « le Temps des fleurs », « O sole mio »…  

Ce sont trois interprètes et une instrumentiste qui nous ont ravis.

La soprano Olga Stolyarova (au centre) est diplômée du Conservatoire Rimski Korsakov de Saint-Pétersbourg, en Russie. En ayant participé à des tournées en Europe et outre-Atlantique, elle est devenue un porte-voix des romances folkloriques russes et tsiganes. 

La Basse Valéry Orlov (à droite) et le Ténor Nikolay Sherstyakov (à gauche) étaient camarades au Conservatoire National Supérieur d’Odessa, en Ukraine. Autrefois membre des Cœurs de l’Armée Rouge, ce dernier a rejoint le prestigieux Théâtre National d’Opéra de Kiev. 

Quant à Valéry Orlov, il est considéré comme l’héritier du chanteur classique allemand Ivan Rebroff, et a ainsi été érigé comme l’égérie de la chanson classique russe en Europe de l’Ouest.

Sans oublier Tatiana qui accueil le public et rejoint le trio en deuxième partie pour les instruments de percussion et la petite Balalaïka.

Les trois artistes s’accompagnent eux-mêmes au piano, à la guitare, aux percussions, et au Balalaïka, une sorte de luth à manche long, à la caisse triangulaire, et aux cordes pincées, très populaire en Russie. 

C'est un spectacle vivant et généreux, au fur et à mesure de la représentation, les Voix d’or slaves racontent des anecdotes et des éléments d’histoires au sujet des compositeurs et de leurs œuvres, pour que les spectateurs entre en immersion avec leur musique. C’est ainsi que tout le monde se met à chanter et à taper dans les mains.

Ils nous ont promis de revenir dans 2 ou 3 ans, nous les attendons avec impatience.